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Bernardo Pasquini : L‘Idalma overo Chi la dura la vince. Vendittelli, Rosati, Sala, Sancho, De Marchi.
5 de Diapason
Diapason de décembre 2022
Critique de Denis Morrier
Page n° 88
Format : 3 CD
Durée totale : 03:10:28

Enregistrement : 03-10/08/2021
Lieu : Innsbruck
Pays : Autriche
Prise de son : Stereo

Label : CPO
Référence : CPO555501
EAN : 0761203550128
Code Prix : DM037A

Année d'édition : 2022
Date de sortie : 12/10/2022

Genre : Classique
Bernardo Pasquini (1637-1710)
L‘Idalma overo Chi la dura la vince, opéra en 3 actes

Arianna Venditelli, soprano (Idalma)
Anita Rosati, soprano (Dorillo)
Margherita Maria Sala, contalto (Irene)
Juan Sancho, ténor (Celindo)
Rupert Charlesworth, ténor (Lindoro)
Morgan Pearse, baryton (Almiro)
Rocco Cavalluzzi, basse (Pantano)
Innsbrucker Festwochenorchester
Alessandro De Marchi, direction

Pasquini fit le voyage de France à la cour du jeune Louis XIV pour ainsi dire dans les bagages de Francesco Cavalli. Proche parmi les proches du vénitien, sa production lyrique épousa son sillage, même invention lyrique, même abondance des arias simples, vives ritournelles, ensembles souvent superlatifs, même orchestre opulent (une vingtaine) pimenté de couleur et qu’Alessandro de Marchi dirige avec des élégances qui l’éloignent du model princeps monteverdien. Idalma, cette beauté dont s’est épris Lindoro promis à Irene (version secondaire d’un Don Juan lointainement déduit de la pièce de Tirso de Molina), est subtilement incarnée par Arianna Vendittelli, grande voix osant le pathétique avec art. Sa rivale sera pourtant la révélation de cette première gravure mondiale. Technique assurée, timbre glorieux Margherita Maria Sala est la vraie héroïne de cette résurrection bienvenue, où brille aussi le Lindoro ravageur de Rupert Charlesworth. Alessandro de Marchi avait voici bien trente ans enregistré un des opéras pour Venise (Cain et Abel), le voila piochant cette fois dans ceux écrits pour Rome, je ne peux que l’encourager à poursuivre dans l’exhumation des ouvrages écris pour les deux villes, il révèle l’apport tardif de Pasquini au théâtre lyrique vénitien, dont il fut un des maitres trop ignorés, la postérité ayant retenu jusque là seulement le claviériste brillant. Et si demain il nous révélait l’Arianna ? (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Pasquini, compositeur romain du XVIIe siècle, fut au service des Borghese et de l’élite religieuse que représentaient notamment les grands cardinaux. Organiste et claveciniste renommé — il joua devant Louis XIV — ses œuvres instrumentales, certaines de ses pièces sacrées sont encore données aujourd’hui. Ses opéras ont connu un sort plus ingrat. Enregistrée au festival de musique ancienne d’Innsbruck 2021 sous la direction d’Alessandro de Marchi qui la découvrit il y a trente ans à la B.N.F., Idalma constitue une réalisation enthousiasmante. S’inscrivant dans la tradition de la comédie de cape et d’épée du Siècle d’Or espagnol, elle appartient aussi à la longue série théâtro-musicale où s’illustrera Dom Juan, figure mythique de l’amant infidèle, toujours en mal de conquêtes : ici, Lindoro épris d’Irène à Rome, l’abandonne pour épouser secrètement Idalma à Naples. Il l’en ramène mais vite lassé d’elle, veut retrouver Irene. Le frère de Irene est tombé amoureux d’Imalda qui désire, quant à elle, rester fidèle à Lindoro, tandis qu’Irène a entre-temps épousé Celindo, ami de Lindoro etc... Après maintes péripéties, tout s’arrange sans que l’enfer n’interfère. Aucun texte de présentation en français alors que traduction du livret, et résumé de l’action sont fournis en allemand et en anglais. Manque d’autant plus regrettable que l’interprétation est superbe. L’œuvre est à la charnière entre le baroque du XVIIe et l’opéra tel qu’il se développera ensuite sur la base de la distinction affirmée entre récitatif et aria. On sent déjà dans maint passage virtuose, orné et vivant, les personnages s’affirmer comme tels, les affects s’autonomiser, se développer une souplesse d’écriture au travers d’un recitar cantando à la trame riche et subtile. Surtout, la réalisation instrumentale telle que la conçoit de Marchi à partir des indications — toujours succinctes à l’époque — de la partition, est un miracle d’intelligence, de variété, mais aussi de clarté et de cohérence théâtrales. Elle fait sens : les combinaisons instrumentales sont conçues en fonction des différents protagonistes qu’elles accompagnent, et leur sont comme intrinsèquement liées : un rapport d’intrication réciproque à la fois savant et discret existe entre voix et instruments : d’où la somptuosité vivante et active des pupitres, l’étoffe du continuo, le jeu (en tant qu’il se crée) — cf. par les parties de théorbes, de guitares baroques, de mandolines, de percussions. Tout cela n’est pas qu’écrin, mais fait sans cesse acte, dialogue… L’agilité, les langueurs d’Arianna Venditelli dans le rôle-titre sont remarquables, tout comme le côté affirmé, la véracité dramatique, le rayonnement, la projection de Margherita Maria Sala en Irene. Le Lindoro de Rupert Charlesworth et l’Almiro de Morgan Pearse sont pleinement habités. Délicieux contraste entre les timbres de basse et de soprano des deux serviteurs ! Révélation et belle réussite ! (Bertrand Abraham)

It's already a tradition: at the opening of the Innsbruck Festival there's a baroque opera rediscovery. This time it is "L' Idalma overo Chi dura la vince" - "Idalma, or Whoever perseveres wins" by Bernardo Pasquini. Competing against Alessandro Scarlatti, Pasqini composed his "Idalma" in the Roman Carnival of 1680. It is about marital fidelity and steadfast love: themes that were already a favorite of Italian noble houses in the 17th century, and Bernardo Pasquini was, after all, in the service of the Roman Borghese family for over forty years. Together with Giovanna Barbati, conductor and artistic director of the Festwochen Alessandro de Marchi has created a new version of the work, which has been forgotten for some 350 years, based on the composer's own handwriting. This version dispenses with lengthy musical repetitions and instead scores with a fireworks display of affects: brilliant arias full of expressivity and power, instrumental richness, sweeping ensembles and a sensitive musical design that takes full account of the permanent change of affects and dramatic situations.

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